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Eglise

Dédiée à Saint-Samson, l’église de Lanvollon possède un fenestrage (chevet) et de grandes arcades du XVe siècle. Le reste fut bâti à partir de 1870.

Eglise de LANVOLLON 1 Eglise de LANVOLLON 2

 L’église Saint-Samson en forme de croix latine est située place du Martray, elle a été restaurée en 1852. .

Elle comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées, plus celle du clocher encastré, et un chœur.

Les deux bas côtés s’élargissent au droit des deux dernières travées pour former deux ailes.

Elle est en grande partie du XIVème siècle.

Le fenestrage du chevet et les grandes arcades datent du XIVème siècle.

L’édifice religieux est restauré en 1626 puis en 1870-1872.

Le clocher est édifié en 1870 d’après les plans de Théodore Maignan : il remplace l’ancien clocher qui datait de 1784.

La première pierre du clocher est bénie le 9 mai 1870.

Le vitrail, oeuvre du maître verrier H. Bessac, comporte un fenestrage du XIVème siècle.

Le vitrail, représentant saint Vollon, date du XIXème siècle.

L’église abrite les statues de la Vierge à l’Enfant datant du XVème siècle et de saint Thiriau datant du XVIIème siècle.

Mobilier : Autels latéraux avec retables du XVIIème siècle ; aigle de lutrin XVIIème siècle ; statues anciennes de Saint-Samson, Saint-Thuriaf, Sainte-Vierge, Saint-Joseph, Sainte-Anne, Saint-Guillaume, Saint-Brieuc, Saint-Yves, Saint-Roch, Saint-Jean-Baptiste ; dans un vitrail moderne Saint-Vollon ; le maître-autel et la chaire datent de 1855 et sont dus aux ateliers Jouanny de Guingamp » (R. Couffon)


 

Ce vitrail moderne, œuvre d’un artiste grenoblois, s’inscrit dans un fenestrage du XIVesiècle.

Il évoque la dernière communion de Saint-Samson, évêque de Dol, entouré de ses religieux et du prince Judwal, son ami.

Les origines de la paroisse sont en relation avec l’histoire de ce saint personnage, dont le culte est attesté localement dès le Moyen-Âge.

 

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La girouette :

 

La girouette en forme d’un coq de cuivre rouge est située sur le clocher de l’église St-Samson.
Quelques rappels : 
Mais qu’est-ce qu’une girouette ? et quelle est son utilité ou son symbolisme ?Définition : girouette : plaque de fer-blanc (zinc, cuivre, aluminium..) de forme variable, mobile autour d’un axe et fixée au sommet d’unCoq église St Samson LANVOLLON toit ou d’un mât pour indiquer la direction du vent.

Le nom viendrait de l’ancien normand « wire-wite » croisé avec l’ancien verbe « girer » (tourner) 1509. Historique : On s’accorde à dire que la première girouette figurait sur la « Tour des Vents » à Athènes, temple dédié aux Dieux des Vents.
Au Moyen-Age on réalise des silhouettes découpées pour orner les clochers des églises et les tours des châteaux.
Ces figures sont fixes et sont un symbole de noblesse et de puissance. Au XV ème siècle, c’est Léonard de Vinci qui invente la girouette mobile pour comprendre d’où venait le vent. A la Révolution, l’abolition des privilèges la démocratise et elle devient un objet qui sert à communiquer sous forme de symboles : les commerçants et les artisans signalent leur profession, et le tout un chacun transcrit volontiers sous forme de girouette, une passion, une idée philosophique, un trait de caractère ou encore un fait historique.Les formes de girouettes : Les plus connues sont évidemment les « Coqs » qui ornent les clochers des églises depuis le 7 ème siècle.

On peut se poser la question de cette préférence parmi les nombreux symboles qui parcourent le Moyen-Age, référence au « coq gaulois » au « coq grec » emblème de Jupiter.
Il existe même une « Bulle » papale du 7ème siècle, enjoignant les paroisses à installer un « coq » sur les clochers.
Le « Coq » est un symbole solaire qui par son chant matinal, annonce le retour du soleil, le passage des ténèbres à la lumière et est porteur des valeurs de courage, de vigilance, de loyauté.
Les plus anciennes formes de girouettes que l’on retrouve dès le Moyen Age sont :
  • La chimère-Dragon : animal fabuleux de la mythologie, il symbolise les 4 éléments, la sagesse, la force, la fécondité, la spiritualité mais aussi l’allusion à nos mythes du terroir : Mélusine pour Lusignan (province du Poitou) ou les Dames du Lac du cycle Arthurien (Viviane, Morgane etc…)
  • Le Cheval : symbole de force, de rapidité, de bonheur mais aussi en devenant Pégase symbole de poésie, de spiritualité ou en représentant Centaure, le symbole de la médecine et des mystères de la Vie…
  • Le Lion : la noblesse de caractère, la royauté, la force.
  • La Colombe : la paix, la sociabilité..

On peut décliner ainsi le chien, le chat, le singe, l’ours, le cerf, le sanglier, la poule, les oiseaux ( la chouette évidemment ) les poissons et même les insectes comme l’abeille ou la « Grande Sauterelle » qui orne la Bourse londonienne.

Les innombrables personnages/silhouettes, les idées symboles comme le soleil ou la lune.
Les objets comme les bateaux, les avions, les voitures et calèches de toutes formes. La vogue de ces décors de toitures qui allient élégance, utilité et singularité, est une aimable passion à la portée de l’imagination de tous.

Dans Lanvollon outre notre « coq » en cuivre rutilant, il existe une girouette « Liberty Ship » chez l’un de nos concitoyens. La « Villa Kernetra » possédait aussi une girouette « chimère-Dragon-Mélusine » dont quelques anciens Lanvollonais se souviennent peut être. Très abîmée et menaçant les gens, elle a dû en effet être enlevée il y a environ 30 ans.